Drustvar
- Kima
- 8 avr. 2019
- 8 min de lecture
Les fidèles protecteurs de la maison Malvoie défendent farouchement la frontière ouest, mais tout contact avec eux a été perdu récemment. Nous devons à tout prix nous assurer leur soutien pour réunir Kul Tiras sous la bannière Portvaillant.
Taelia « Nous ne connaissons malheureusement personne au sein de la maison Malvoie, il va donc nous falloir partir de zéro en Drustvar. Un bac va vous transporter jusqu’à Havrebrune, un village fermier, dans l’est de la région. Le maire, Cyril Leblanc, est un ami de longue date des Portvaillant, et je le pense à même de nous mettre en contact avec un membre de la maison Malvoie. J’espère que vous éluciderez les circonstances de leur absence. Leur puissance martiale serait un atout inestimable pour la flotte de Kul Tiras. »
L’effigie est protégée par une puissante magie. De toute évidence, il faudra plus que la seule force brute pour briser la malédiction. Selon le bulletin que le maire Leblanc était en train de publier au moment où il a été frappé par le sort, la ville a été le théâtre d’évènements troublants ces derniers temps. Il y a probablement un lien avec le sortilège. Peut-être existe-t-il d’autres traces permettant de déterminer l’origine mystérieuse de cette magie ?








Les écrits que vous avez découverts ont un point commun : ils relatent tous l’arrivée d’une vieille femme en ville. Ce grand livre contient peut-être des informations sur son lieu de résidence. Le grand livre vous apprend qu’une vieille femme nommée Héléna Douceur a récemment élu domicile dans une maison en bordure de la ville. Les écrits des villageois laissent supposer qu’elle est liée, d’une façon ou d’une autre, aux maux divers qui se sont abattus sur le village dernièrement. Si le sort ne l’a pas affectée elle aussi, il est possible qu’elle en connaisse l’origine.
Héléna Douceur « Bien le bonjour, mon jeune ami. Les visiteurs sont bien rares à Havrebrune. Qu’est-ce qui vous amène chez moi ?»
Dans la précipitation, Héléna a abandonné son grimoire. À l’intérieur se trouve le détail du rituel qu’elle a employé pour prendre au piège les villageois de Havrebrune. Apparemment, l’effigie qui maintient le sort est protégée par de plus petites effigies érigées tout autour de la ville. En détruisant ces dernières, vous aurez peut-être une chance d’atteindre la principale, et par-là, de lever le sort qui pèse sur les habitants
Cyril Leblanc « Que... que se passe-t-il ? Depuis combien de temps suis-je ici ? Une malédiction ?! Vous êtes en train de me dire que le village entier était... victime d’un sort ? Je savais bien que cette vieille mégère n’était pas claire...
J’ai l’impression que Havrebrune vous doit une fière chandelle, étranger. Vous cherchez la maison Malvoie ? Eh bien, on peut dire que vous choisissez mal votre moment ! Un corbeau m’a apporté des nouvelles de la fille du seigneur Malvoie, Lucille, peu de temps avant que cette… malédiction ne s’abatte sur nous. Elle a été arrêtée à Val-Archer et doit être jugée sous peu. On accuse cette pauvre enfant d’être une sorcière ! Si elle est reconnue coupable, elle sera pendue à coup sûr ! Hâtez-vous de gagner la pointe du Gibet. Après ce que vous avez vu ici, vous parviendrez peut-être à les convaincre de son innocence. »

Maréchal Everit Reade « Les animaux sont loin d’être les créatures les plus menaçantes de ces bois. Notre ennemi utilise des assemblages de bois mort et d’os capables de démembrer un homme. Heureusement pour nous, ils ne sont pas très perspicaces. Prenez ces pièges et allez les poser dans les bois derrière nous. Ils ralentiront les serviteurs de nos ennemis en cas d’embuscade. Plus vite je pourrai ramener dame Malvoie à la porte du Haut-col, mieux ça vaudra. Mais je ne me plierai à sa requête que si nous trouvons un moyen de garantir sa sécurité. Des forces sinistres dont vous ne mesurez pas pleinement la portée sont à l’œuvre sur ces terres. Certaines mesures doivent être prises sans délai s’il nous faut demeurer en ces lieux. Pour commencer, la faune locale sert parfois d’yeux aux puissances ténébreuses. Débarrassez-nous-en. »
Lucille Malvoie « La première épreuve devrait être à ma portée. Bien que cela ne m’arrive guère, je suis tout à fait capable de pleurer. Je reconnais néanmoins n’avoir jamais eu à le faire sur commande. Mais vous allez peut-être pouvoir m’aider. L’un des fermiers de la région cultive un champ d’oignons non loin d’ici. Il n’y pousse presque plus rien depuis qu’il est à l’abandon, mais vous devriez pouvoir y trouver un oignon assez mûr pour me tirer quelques larmes. Je ne suis guère pressée de subir cette dernière épreuve, mais elle vaut mieux qu’être brûlée vive. Les villageois sont convaincus qu’une sorcière ne peut pas tomber malade. Nous allons donc leur prouver que je suis comme tout le monde. Nos soigneurs utilisent le venin des saurolisques des environs quand un enfant avale quelque chose qu’il n’aurait pas dû. Une fois ingéré, il provoque immédiatement une violente nausée suivie d’une purge de l’estomac. Il vous faudra prélever plusieurs de leurs glandes à venin pour obtenir la dose nécessaire. Et les récupérer intactes sera sans doute difficile. Je ne connais que trop bien la piqûre des mouches de sang. Les champs autour du manoir Malvoie en étaient infestés. Bien que je rechigne à l’idée de m’y exposer volontairement, je suis prête à tous les sacrifices pour convaincre ces gens. Procurez-vous un pot et attrapez autant de mouches de sang que possible. Vous ne devriez avoir aucun mal à en trouver par ici. »
Lucille Malvoie « Le connétable ne changera pas d’avis tant que l’on n’aura pas découvert ce qui s’est passé à Val-Archer, c’est certain. J’en sais moi-même bien peu, si ce n’est que le village a été envahi par des créatures monstrueuses. Je vous demande de vous rendre sur place afin d’élucider ce mystère. Pendant votre absence, je sais que le maréchal Reade me protégera du connétable. Faites-le pour moi, et je vous aiderai autant que possible. »
Evelyn Pare - Maire de Val-Archer « On a réussi à tenir la colline jusqu’à présent, mais les maccarbres nous ont encerclés. Flanqués ainsi par l’ennemi, nous ne parviendrons jamais à pénétrer dans la ville. C’est là que vous intervenez. Voyez si vous pouvez éclaircir leurs rangs dans les champs de débardage. Cela nous permettra de nous concentrer sur un front unique quand viendra le moment de passer à l’attaque. On ignore encore les raisons qui poussent ces choses à capturer les nôtres. Il est sans doute trop dangereux de s’aventurer en ville pour l’instant, mais il n’est peut-être pas trop tard pour sauver les bûcherons qui travaillent le long du rivage. Prenez la direction des champs de débardage, à l’est, et voyez si vous pouvez dénicher des survivants. Ils seront en sécurité ici, le temps d’organiser leur évacuation. »

Evelyn Pare « Un petit bateau est amarré de l’autre côté. Si les villageois réussissent à monter à bord, ils devraient pouvoir gagner Havrebrune par la rivière. À l’évidence, vous savez vous battre. Puis-je compter sur vous pour repousser toute attaque éventuelle pendant que nous escortons ces malheureux ? »
Evelyn Pare « Si vous voulez prouver l’innocence de dame Malvoie, vous allez devoir vous rendre en ville. J’y ai récemment vu des femmes aux accoutrements étranges parmi ces créatures. Ce sont elles qui semblent mener la danse. Il est probable qu’elles soient la clé de ce cauchemar, mais impossible d’aller leur tirer les vers du nez. Leurs serviteurs n’ont pas l’air de vous poser problème. En vous frayant un chemin jusqu’à ces femmes, vous parviendrez peut-être à leur arracher des réponses. Attention toutefois, je doute qu’elles se montrent très coopératives. Je sais que vous avez obtenu ce que vous vouliez, mais je dois vous demander un autre service. La ville ne sera pas en sécurité tant que le problème de la matrone Levae n’aura pas été réglé. À en croire la lettre, elle se terre au fond de cette grotte. Nos gens n’ont pas été capables d’y pénétrer, mais j’ai aperçu leurs assemblages s’engouffrer à l’intérieur ! Le charme que vous avez récupéré est peut-être la solution. Prenez le contrôle d’un maccarbre, envoyez-le aux trousses de la matrone, et nous aurons peut-être une chance de parvenir à nos fins ! »


Evelyn Pare « ll va nous falloir un peu de temps pour éliminer les monstres qui traînent dans les environs, mais nous sommes à présent certains de pouvoir reprendre Val-Archer. Et tout cela grâce à vous, bien entendu. Tenez, apportez cette lettre au connétable. Cela devrait suffire à innocenter dame Malvoie. Je regrette que vous ayez dû assister à ces évènements. Nous sommes de braves gens, vous savez. Nous vivons juste une époque terrible. »
Lucille Malvoie « Si le Sabbat tire bien sa puissance de ces ruines anciennes, j’ai ma petite idée sur ce qui pourrait nous aider à le combattre. Retrouvez-moi à la première bifurcation de la route du Haut-Col. J’aimerais vous montrer quelque chose là-bas. »

Lucille Malvoie « Il semble que la garde a relâché sa surveillance de la route du Haut-Col, et les yétis des montagnes en ont profité, ce qui explique que nous les trouvions à présent sur notre chemin. Je ne suis pas une combattante. Je dois donc vous demander de vous occuper d’eux pendant que je tente de passer sans me faire remarquer. Si nous parvenons à les repousser à bonne distance de la route, les voyageurs pourront à nouveau emprunter le col en toute sécurité. Ce pauvre marchand a été victime des yétis. Nous ne pouvons plus rien pour lui, mais ce serait une grave négligence de notre part que de laisser ses marchandises être détruites par ces brutes. Allez voir si vous pouvez en récupérer une partie. Bella pourra vous servir de cheval de bât. Ne vous en faites pas, c’est une jument courageuse. Elle ne s’effraie pas facilement. »


Lucille Malvoie « Notre destination est cette maison, là-bas. Je sais qu’elle ne paie pas de mine, mais elle abrite un important patrimoine historique. Commençons par nous occuper de cet énorme yéti qui s’est campé juste devant. Je m’en veux de vous demander ça, mais pourriez-vous attirer son attention afin que je puisse me glisser à l’intérieur ? Une fois que vous lui aurez réglé son compte, venez me retrouver dans la maison. »
Lucille Malvoie "Continuons jusqu’à la Ferté-d’Arom. L’étude des connaissances du tome et la formation de nouveaux inquisiteurs au service de notre cause risquent de prendre un certain temps. Si les armes de l’ordre sont aussi efficaces contre le Sabbat qu’elles l’ont été contre les Drust, nous aurons peut-être une chance de secourir ma famille et de rendre sa gloire passée à ce domaine. Je vais m’y rendre à pied. Au plaisir de vous revoir"


Inquisitrice Aubeclaire "Nous devons saisir cette occasion. En apprendre davantage sur les drust peut nous aider à faire sens des écrits trouvés par Lucille Malvoie, mais aussi nous éclairer sur la façon dont eux et leurs assemblages ont été vaincus. Trouver les pièces manquantes de cette énigme historique est peut-être la clé de la victoire. Cet endroit était l’un de leurs campements, avant de devenir le lieu de leur ultime défaite. Cherchons des indices dans les ruines. Eh bien, quelle efficacité ! Les gardes de la Ferté-d’Arom vont se charger des dernières troupes drust. Quelque chose me dit que le chef des Drust et sa magie ont un rôle plus important à jouer ici. Nous devons néanmoins poursuivre notre mission à Butte-du-Faucon. Le chemin de l’autre côté de ces ruines nous y mènera. Je vous retrouve à la sortie du village !"

Ignorant que la guerre a pris fin il y a bien des siècles, le capitaine fantomatique s’adresse à vous tout en continuant de se battre farouchement. Ne restez pas là les bras ballants ! Certes, il ne leur reste plus que quelques guerriers et ces maudits assemblages runiques, mais nous ne pouvons pas crier victoire pour autant ! Nous devons tenir cette position pour le colonel Malvoie !

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